Famille
7 Réponses au nouveau congé de prise en charge
Le Parlament a adapté plusieurs lois afin d'améliorer la comptabilité entre le travail remunéré et la prise en charge des proches.
Le Conseil fédéral a fixé l'entrée en vigueur du congé de prise en charge pour les proches au 1er janvier 2021 et celle du congé pour les enfants au 1er juillet 2021.
1. Ai-je droit à un congé si je m'occupe de ma femme ?
Toute personne qui s'occupe d'un membre de sa famille ou de son partenaire parce que celui-ci en a besoin en raison d'un problème de santé a droit à un « congé pour la prise en charge d’un proche ». Le proche aidant a droit à trois jours de congé par événement et à dix jours maximum par an.
Attention : Pour les enfants, le maximum de dix jours par an ne s'applique pas.
2. Ai-je droit à un congé si mon enfant est accidenté ou malade ?
Si l'enfant est victime d'un accident ou tombe malade, le salarié a droit à trois jours ouvrables de congé (cf. aussi : « Mon enfant est malade. Mon mari peut-il prendre congé ? »). Si l'enfant souffre d'un grave problème de santé, le parent a également droit à un congé de prise en charge depuis le 1er juillet 2021.
Si un parent interrompt son activité professionnelle pour s'occuper d'un enfant gravement accidenté ou malade dont le pronostic est incertain ou mauvais, il a droit à un congé parental de 14 semaines au maximum. Si l'autre parent exerce également une activité professionnelle, il a droit, avec lui, aux 14 semaines. Les parents peuvent choisir librement la répartition, à condition que les deux employeurs soient d'accord. Les parents ont droit à 7 semaines de congé parental chacun. Ils doivent prendre ce congé dans un délai de 18 mois, mais peuvent également le prendre à la journée. Le délai commence à courir à partir du jour où ils perçoivent leur première indemnité journalière.
3. Dois-je présenter un certificat médical pour prendre le congé de prise en charge ?
L'employeuse n'est tenue d'accorder le congé de prise en charge que si le salarié présente un certificat médical.
4. Qui paie le salaire pendant le congé de prise en charge ?
Les salariés ou les travailleurs indépendants perçoivent des indemnités journalières de l'assurance perte de gain (APG) pendant le congé de prise en charge. L'employeuse doit déclarer le salarié à la caisse de compensation. La caisse compétente pour le versement est « celle qui perçoit les cotisations au début du droit à l’allocation ».
L'indemnité journalière s'élève à 80 % du revenu moyen que la personne active percevait avant le début du droit à l'indemnité. Le montant maximal de l'indemnité de prise en charge est actuellement de 220 CHF par jour. Le droit à l'indemnité journalière s'éteint cinq ans après le dernier jour du congé de prise en charge.
5. L'employeuse a-t-il le droit de réduire mes vacances en raison du congé de prise en charge ?
L'employeuse ne peut pas réduire vos vacances parce que le salarié a pris un congé pour s'occuper de son enfant. La même règle s'applique ici que pour le congé maternité ou paternité ou le congé d'adoption.
6. L'employeuse peut-il refuser le congé de prise en charge ?
L'employeuse ne peut pas refuser le congé de prise en charge prévu par la loi ni imposer des conditions contractuelles plus strictes.
Toutefois, en ce qui concerne le congé parental (prolongé) pour enfants malades ou accidentés, le salarié doit informer immédiatement son employeuse dès qu'il dispose d'informations sur les modalités du congé ou sur les modifications apportées.
7. Suis-je protégé contre un licenciement pendant le congé de prise en charge de mon enfant ?
Tant que le droit au congé de prise en charge d’un enfant existe, le salarié est protégé contre le licenciement. Cette protection contre le licenciement expire au plus tard six mois après le début du délai-cadre.
Attention : Pendant la période d'essai, il n’y a pas de protection contre le licenciement.
Mis à jour le 11 décembre 2025