En chemin
Puis-je rentrer chez moi en étant ivre à vélo ?

Quiconque roule à vélo en état d'ébriété risque non seulement une amende, mais aussi le retrait de son permis de conduire.
Si une étudiante a bu plus que de raison pour fêter la réussite de ses examens, elle ferait mieux de laisser son vélo et, dans l'idéal, de se faire raccompagner chez elle par une personne sobre. D'un point de vue pénal, elle évitera ainsi une amende et, d'un point de vue administratif, elle conservera sonpermis de conduire.
Amende en cas d'alcool au guidon d'un vélo
Est considéré comme inapte à la conduite sous l'influence de l'alcool toute personne présentant un taux d'alcoolémie de 0,5 pour mille ou plus ou un taux d'alcool dans l'air expiré de 0,25 mg ou plus par litre d'air expiré. Toute personne qui ne dispose pas des capacités physiques et mentales requises est également considérée comme inapte à la conduite pendant cette période et n'est pas autorisée à conduire un véhicule.
Quiconque « conduit un véhicule sans moteur dans un état d'incapacité à conduire » s'en tire au moins avec une amende au niveau pénal. À titre de comparaison, un conducteur de véhicule à moteur risque une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à trois ans ou une amende s'il conduit dans un état d'incapacité de conduire. (Voir aussi : « Conduire un vélomoteur ivre : sanctionné comme automobiliste ou cycliste ? »)
Faire du vélo en étant ivre, c'est risquer de perdre son permis de conduire
La conduite en état d'ivresse à vélo peut également avoir des conséquences administratives. L'autorité compétente peut ainsi interdire à la cycliste fautive de rouler à vélo pendant au moins un mois. Si elle ne respecte pas cette interdiction, elle s'expose à une amende.
La conduite en état d'ébriété à vélo peut également mettre en péril le permis de conduire. S'il existe des preuves tangibles d'un comportement addictif ayant une incidence réelle sur la circulation, l'autorité cantonale compétente peut, conformément à la jurisprudence du Tribunal fédéral, ordonner un examen d'aptitude à la conduite, même si la personne ne circule pas avec un véhicule motorisé. Si l'examen révèle que la personne souffre d'une addiction « la rendant inapte à la conduite », l'autorité compétente retire son permis de conduire pour une durée indéterminée. (Voir aussi : « En tant que piétonne, dois-je aussi faire contrôler mon aptitude à la conduite ? »)
Mis à jour le 16 octobre 2025